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STARS DU MAROC
18 février 2007

Mohammed VI

Mohammed VI (en arabe : جلالة الملك محمد السادس), né Mohammed Ben Al-Hassan le 21 août 1963 à Rabat, est l'actuel roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999, suite au décès de son père, le roi Hassan II.

Les années de formation du prince héritier

Mohammed VI, est issu de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, petite oasis de la côte d’Arabie, sur la Mer Rouge. Descendante directe du prophète Mohammed sws par la voie de sa fille Lalla Fatima Zahra, la famille royale est venue s’installer à Sijilmassa, dans le sud marocain, au milieu du XIIIe siècle. C'est le vingt-troisième roi de la dynastie alaouite, dont le règne a débuté au milieu du XVIIe siècle.

Fils d'Hassan II et de Lalla Latifa, la « Mère des enfants royaux » (les informations à son sujet demeurent confidentielles), il est né le 21 août 1963 à Rabat. A l'âge de quatre ans, son père le fait entrer au Collège Royal de Rabat. Le 28 juin 1973, il obtient le Certificat d’études primaires et poursuit ses études secondaires au Collège royal où il obtient son baccalauréat en 1981. Il est diplômé de l'université Mohammed V.

En 1985, il obtient sa licence en droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur « L’Union arabo-africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matière de relations internationales ».

En 1987, il obtient le premier Certificat d’études supérieures (CES) en sciences politiques avec mention. En juillet 1988, il réussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention du deuxième CES en droit Public.

Afin de compléter sa formation et de vivre de près la pratique des principes et des règles de droit appris à la Faculté, son père décide de l’envoyer, en novembre 1988, à Bruxelles, en vue d’effectuer un stage de quelques mois auprès de Jacques Delors, président de la Commission européenne.

Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d'État. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.

Sa première mission officielle à l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obséques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 Juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigéria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II.

Le 18 mars 1982, il est nommé Président du Comité d’Organisation des IXe jeux Méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à New Delhi et prononce un important discours dans lequel Il rappelle les positions du Maroc à l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’OUA sur le Sahara à Addis-Abeba.

Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’État-Major Général des Forces armées royales.

Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie Saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’Empereur du Japon Hirohito.

Le 29 octobre 1993, il obtient, à l’Université de Nice-Sophia Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté Economique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ».

Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de Général de Division.

Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à Genève, à l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU.

Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission Nationale pour la Commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la terre +5 ».

Après le décès d'Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc. Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999.

Le 22 Juin 2000, il a été nommé Docteur Honoris Causa à l’Université George Washington.

Un roi qui s'engage sur la voie de la démocratisation

Fils d'un roi habitué à gouverner seul et qui a laissé à son successeur le soin de moderniser la monarchie, Mohammed VI hérite d'un pays placé au 125e rang dans le monde pour le développement économique et social. Si l'idée d'une « transition à l’espagnole », à l’exemple de l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos Ier, peut décrire l’espoir de tout un peuple, les grands problèmes à résoudre (la question des islamistes et du Sahara-Occidental notamment) sont d'une tout autre nature. La dénonciation de « l’immobilisme » du Makhzen (l’administration toute puissante) et le limogeage du ministre de l'Intérieur Driss Basri, trois mois après sa montée sur le trône, marquent une volonté de démocratisation, renforcée par l’autorisation du retour au Maroc de l’opposant historique au régime, Abraham Serfaty.

Les différentes forces politiques démocratiques de droite comme de gauche restent unies par un nationalisme intransigeant, qui s'exerce en faveur de la « marocanité du Sahara-Occidental » et face à l’Algérie voisine avec qui les relations ont toujours été aigres-douces. Il reste que Mohammed VI, nommé chef d’état-major par son père peu de temps avant sa mort, bénéficie de la confiance de l’armée et de ses officiers.

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