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STARS DU MAROC

19 février 2007

Hassan II

Le Roi du Maroc Hassan II (arabe: الحسن الثاني) , est né à Rabat le 9 juillet 1929 et décédé le 23 juillet 1999. Son règne a duré 38 ans (1961-1999).

Image:Feu SM Hassan II.jpg

Le prince héritier

Il a reçu au Palais Royal les premiers enseignements de la science coranique. Après des études universitaires à Rabat et à Bordeaux (France), le roi obtint, en 1951, le Diplôme d'Études Supérieures en droit public.

Le jeune Hassan fut très tôt initié aux arcanes du pouvoir et de la diplomatie. En 1943, il assista, aux côtés de son père, à la Conférence d'Anfa où il rencontra Churchill et Roosevelt. Cette conférence des Alliés se tenait à la veille de la libération de l'Europe. En 1944, il participa à la rédaction du Manifeste de l'Indépendance aux côtés des représentants du Mouvement National. Très jeune déjà, le prince Moulay Hassan militait activement au sein du collège impérial, foyer du militantisme et du nationalisme marocain. En 1947, le prince participa au voyage historique de Mohammed V à Tanger, et assista au discours de son père qui réclamait l'indépendance du pays, son unité, son intégrité territoriale et son adhésion à la Ligue arabe. Il lança lui-même un appel aux jeunes les invitant à se mobiliser pour la libération. En 1952, il participe au discours du Trône, considéré comme la charte du nationalisme marocain contre le protectorat.

L'année suivante, il est exilé avec le sultan en Corse, puis à Madagascar, avant de partager, en novembre 1955, son triomphal retour dans le royaume. L'indépendance acquise en 1956, son père le nomme chef d'état-major des Forces armées royales - il réprime, à ce titre, le soulèvement du Rif - avant de le proclamer officiellement prince héritier le 9 juillet 1957.

Le 3 mars 1961, après le décès de Mohammed V, Moulay Hassan fut proclamé roi du Maroc.

Le règne

La transformation est immédiate, la prise du pouvoir absolu aussi. En décembre 1962, Hassan II fait adopter une Constitution sur mesure, mal acceptée par les partis politiques - le roi, commandeur des croyants, est une personnalité « inviolable et sacrée ». Une vague de répression s'abat alors sur l'opposition de gauche, suivie, après les émeutes de Casablanca en 1965, par cinq ans d'état d'exception. Au mois d'octobre de cette année-là, le chef charismatique de la gauche, Mehdi Ben Barka, est enlevé en plein Paris et secrètement assassiné.

Dans le même temps il poursuit l'unification du royaume et la consolidation de son indépendance et de son intégrité territoriale: libération de la province de Tarfaya (1958) et de la province de Sidi Ifni (1969).

Pour Hassan II le danger viendra ensuite de l'armée. Le 10 juillet 1971, une première tentative de coup d'État fait plus de cent morts au palais royal de Skhirat. Le 16 août 1972, c'est le général Mohamed Oufkir qui monte une attaque aérienne contre l'avion du souverain alors que celui-ci rentrait d'un voyage en France. Oufkir, selon la thèse officielle, se suicide. À chaque fois, Hassan II en réchappe par miracle. Il faudra attendre encore trois ans pour que le roi trouve enfin un terrain d'entente avec son opposition, son armée et, sans doute, son peuple.

En novembre 1975, la « Marche verte » organisée en direction de l'ancienne colonie espagnole du Sahara occidental lui fournit l'occasion de refaire l'unité autour de sa personne, organisant, entre autre, une sorte de culte de sa personnalité. Son portrait apparaît alors dans tout le pays, sur les avenues, chez les commerçants qui peuvent être inquiétés par la police s'il n'est pas bien en évidence. Mais ce ne sera qu'à la fin des années quatre-vingt, après une nouvelle série d'émeutes et la montée en force de l'islamisme, que son régime commencera lentement à se libéraliser. Les réformes constitutionnelles de 1992 et 1996 atténuent ainsi le caractère absolutiste de la monarchie. En février 1998, enfin, Hassan II nomme un opposant de toujours, le socialiste Abderrahman El Yousoufi, au poste de Premier ministre chargé d'assurer « l'alternance ».

Redoutable manoeuvrier, jamais aussi à l'aise que dans le jeu complexe de la diplomatie régionale et internationale, ce roi brillant auquel rien n'était interdit - surtout pas les plaisirs d'une vie terriblement dispendieuse - décidait de tout derrière les murailles de ses palais, véritables cités interdites.

Moderniste et traditionnel, féodal et politicien madré, fin stratège conciliant Occident et Orient, mais aussi capable d'arbitraire et d'extrême dureté, Hassan II a laissé à son fils Mohammed VI un Maroc structuré et uni. Mais aussi un royaume où les disparités sociales et les inégalités demeurent criantes. Contrasté et contesté, son héritage est lourd.

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18 février 2007

Lalla Salma

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma est née le 10 mai 1978 à Fès. Lalla Salma est la mère du Prince héritier Moulay El Hassan, né en mai 2003.

Lalla Salma Bennani qui a été élevée à Rabat par sa grand-mère, a perdu sa mère, de la famille Bensouda, à l'âge de trois ans.

Son père, Haj Abdelhamid Bennani, est enseignant à l'Ecole normale supérieure de Fès.

Son Altesse Royale la Princesse  Lalla Salma a fait ses études primaires dans un établissement privé de Rabat et secondaires dans une classe pilote d'un lycée du ministère de l'Education Nationale de la capitale.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma a obtenu son baccalauréat, filière Sciences Mathématiques, en 1995 avec mention Bien au Lycée Hassan II de Rabat.

Après deux années dans les classes préparatoires aux grandes écoles (Math-Sup et Math-Spé) du Lycée Moulay Youssef, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma intègre l'Ecole Nationale supérieure d'Informatique et d'Analyse des Systèmes (ENSIAS) à Rabat d'où elle décroche, trois années plus tard, en 2000 un diplôme d'Ingénieur d'Etat en Informatique, en tant que Major de sa promotion.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma a effectué dans le cadre de ses études à l'ENSIAS un stage de six mois à l'Omnium Nord-Africain (ONA). Après ses études, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma occupera son premier emploi en tant qu'ingénieur des systèmes d'information au sein du même groupe.

Lalla Salma Bennani a une soeur médecin et trois autres soeurs issues du second mariage de son père.

Insolite

La princesse aux pieds nus attire sur la presse la colère du Palais ! Le Royaume n'aime pas que l'on étale la vie privée de la famille royale, de peur que des bien-pensants trouvent le moyen de reprocher à Lalla Salma des faits aussi simples que ceux-ci :

- Le tajine aux carottes est le plat préféré de Lalla Salma
- Il arrive à la jeune maman de donner à manger à son fils Hassan
- Sa garde-robe est signée par de grands couturiers (Lalla Salma est une fan des ensembles Jean-Louis Scherrer)
- Elle a interdit à son entourage d'implorer le nom de Dieu à tort et à travers
- Et, scandale suprême, elle aime se promener pieds nus dans les nombreux palais du royaume !

18 février 2007

Mohammed VI

Mohammed VI (en arabe : جلالة الملك محمد السادس), né Mohammed Ben Al-Hassan le 21 août 1963 à Rabat, est l'actuel roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999, suite au décès de son père, le roi Hassan II.

Les années de formation du prince héritier

Mohammed VI, est issu de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, petite oasis de la côte d’Arabie, sur la Mer Rouge. Descendante directe du prophète Mohammed sws par la voie de sa fille Lalla Fatima Zahra, la famille royale est venue s’installer à Sijilmassa, dans le sud marocain, au milieu du XIIIe siècle. C'est le vingt-troisième roi de la dynastie alaouite, dont le règne a débuté au milieu du XVIIe siècle.

Fils d'Hassan II et de Lalla Latifa, la « Mère des enfants royaux » (les informations à son sujet demeurent confidentielles), il est né le 21 août 1963 à Rabat. A l'âge de quatre ans, son père le fait entrer au Collège Royal de Rabat. Le 28 juin 1973, il obtient le Certificat d’études primaires et poursuit ses études secondaires au Collège royal où il obtient son baccalauréat en 1981. Il est diplômé de l'université Mohammed V.

En 1985, il obtient sa licence en droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur « L’Union arabo-africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matière de relations internationales ».

En 1987, il obtient le premier Certificat d’études supérieures (CES) en sciences politiques avec mention. En juillet 1988, il réussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention du deuxième CES en droit Public.

Afin de compléter sa formation et de vivre de près la pratique des principes et des règles de droit appris à la Faculté, son père décide de l’envoyer, en novembre 1988, à Bruxelles, en vue d’effectuer un stage de quelques mois auprès de Jacques Delors, président de la Commission européenne.

Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d'État. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.

Sa première mission officielle à l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obséques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 Juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigéria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II.

Le 18 mars 1982, il est nommé Président du Comité d’Organisation des IXe jeux Méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à New Delhi et prononce un important discours dans lequel Il rappelle les positions du Maroc à l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’OUA sur le Sahara à Addis-Abeba.

Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’État-Major Général des Forces armées royales.

Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie Saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’Empereur du Japon Hirohito.

Le 29 octobre 1993, il obtient, à l’Université de Nice-Sophia Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté Economique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ».

Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de Général de Division.

Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à Genève, à l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU.

Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission Nationale pour la Commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la terre +5 ».

Après le décès d'Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc. Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999.

Le 22 Juin 2000, il a été nommé Docteur Honoris Causa à l’Université George Washington.

Un roi qui s'engage sur la voie de la démocratisation

Fils d'un roi habitué à gouverner seul et qui a laissé à son successeur le soin de moderniser la monarchie, Mohammed VI hérite d'un pays placé au 125e rang dans le monde pour le développement économique et social. Si l'idée d'une « transition à l’espagnole », à l’exemple de l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos Ier, peut décrire l’espoir de tout un peuple, les grands problèmes à résoudre (la question des islamistes et du Sahara-Occidental notamment) sont d'une tout autre nature. La dénonciation de « l’immobilisme » du Makhzen (l’administration toute puissante) et le limogeage du ministre de l'Intérieur Driss Basri, trois mois après sa montée sur le trône, marquent une volonté de démocratisation, renforcée par l’autorisation du retour au Maroc de l’opposant historique au régime, Abraham Serfaty.

Les différentes forces politiques démocratiques de droite comme de gauche restent unies par un nationalisme intransigeant, qui s'exerce en faveur de la « marocanité du Sahara-Occidental » et face à l’Algérie voisine avec qui les relations ont toujours été aigres-douces. Il reste que Mohammed VI, nommé chef d’état-major par son père peu de temps avant sa mort, bénéficie de la confiance de l’armée et de ses officiers.

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